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[Chronique] Johannes Cabal, tome 1 : Le Nécromancien, de Jonathan L. Howard
[Chronique] Zone tampon, d’Isabelle Bauthian

–« C’est si facile d’oublier ce qui nous a conduits où nous en sommes. Je repense au conte d’hier soir. Combien d’innocentes provocations, combien de petits plaisirs, combien de subtiles transgressions, encore, avant que mon monde ne s’effondre comme l’a fait celui de mes ancêtres »
[Chronique] L’infernale Comédie, tome 2 : Purgatoire, de Mike Resnick

–« Je ne suis pas un monstre, Révérend. Bien sûr, j’espère que personne ne mourra et je ferai de mon mieux pour l’éviter… mais si une poignée d’entre eux doit mourir pour accomplir la destinée de Karimon, leurs héritiers n’en récolteront que plus tôt les bénéfices. »
[Chronique] Golden State, de Ben H. Winters

–« Le passé est une dangereuse contrée.
– Inconnue et inconnaissable.
– Cela est vrai.
– Et le sera toujours. »
[Chronique] Feuillets de cuivre, de Fabien Clavel

–« Une bibliothèque, c’est une âme de cuir et de papier. Il n’y a pas meilleur moyen pour fouiller dans les tréfonds d’une psyché que de jeter un œil aux ouvrages qui la composent. La sélection, le rangement, le contenu, même la qualité de la reliure : tous les détails sont importants. »
[Chronique] Les Veilleurs, de Jean-Luc Bizien

« La lune est ronde ce soir et ils sont tous là, dehors. Je peux deviner leur présence dans la rue, dans les égouts, dans les couloirs des bâtisses abandonnées. J’ai trouvé un abri pour la nuit. La porte est solide, personne ne la franchira. Peut-être même vais-je pouvoir dormir quelques heures et reprendre des forces. »
[Chronique] La machine – tome 1, de Katia Lanero Zamora

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« Vian imagina une tout autre sorte de fête, faite de bière et de poussière, pour célébrer l’ère nouvelle qui se levait sur Panîm après des années d’affrontement : la Machine avait cessé de n’être qu’une idée, elle était devenu un parti et ce parti était un rival de taille pour les prochaines élections. »
[Chronique] Un reflet de lune, d’Estelle Faye

–« Je me souviens malgré moi de la Révolte des Masques, tandis que je remonte vers les arènes des Rhéteurs amassées Place de la Libre-Alliance, anciennement Place de la République, anciennement Place du Château-d’Eau. Ma ville s’est construite sur des couches et des couches d’histoires, réelles ou rêvées. Au fur et à mesure que j’avance, elle se charge de souvenirs, de ma propres cartes d’émotions et de mon passé. »
[Chronique] La voix du feu, d’Alan Moore

–« Ce doit être le vieil homme qui se brûle lui-même, à moins que cette Hurna ne lui grille le torse pour s’amuser. C’est une chose ou l’autre, car un lieu n’est pas une personne, et il n’y a pas sympathie entre la chair et le champ. »