[Chronique] Grace and Fury, de Tracy Banghart

grace and fury
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« Serina and Nomi were like any other daughters in the cold, industrial town of Lanos. But Serina had her beauty. And Nomi had her secret. »


 
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Grace and Fury
Auteure
 : Tracy Banghart
Traductrice : Alice Delarbre
Éditeur : Hachette
Genre : Fantasy
Date
 de parution : 26/09/2018
Nombre de pages : 360
Prix :  18,0
0 €
Synopsis :

Depuis toujours, Serina a été formée pour devenir une Grâce et satisfaire le prince héritier, s’il la choisit. Sa sœur Nomi, elle, a été entraînée pour servir Serina et l’aider à séduire le prince.

Quand le jour de la sélection des Grâces arrive enfin, rien ne se passe comme prévu. Nomi est retenue à la place de sa sœur, et Serina envoyée en prison pour un crime qu’elle n’a pas commis.

Aucune n’est prête à accepter ce destin qu’on leur impose.
Pour survivre, les deux sœurs vont devoir s’adapter.
Pour se retrouver, elles prendront tous les risques.

La révolte ne fait que commencer…

MON avis

Je n’ai vu que d’excellents avis sur ce roman que ce soit sur la blogosphère américaine, anglais ou française et je vais donc encore une fois être un peu à contre-courant, car j’ai un avis un peu plus mitigé.

J’ai lu ce roman en anglais et je tiens tout d’abord à dire qu’il est extrêmement facile et rapide à lire. Je pense même que c’est le livre le plus simple que j’ai lu jusqu’à maintenant en anglais ! Si vous cherchez donc un livre de fantasy pour vous lancer dans la VO, je vous le conseille.

La plume de Tracy Banghart est donc simple et plutôt addictive, mais personnellement j’aurais aimé que le roman soit un peu étoffé avec plus de descriptions. Les lieux dans lesquels se déroulent l’action sont particulièrement originaux. On oscille entre une ville rappelant sans conteste la Venise de notre monde et une prison très particulière… mais les descriptions restent très succinctes. Pour autant, il n’est pas difficile de visualiser les différentes scènes, mais cet univers est vraiment l’originalité du roman et j’aurais aimé en savoir plus. La mythologie est aussi largement sous-développée. On sait que les femmes n’ont quasiment aucun droit dans ce monde, mais ce n’est pas plus approfondi que ça. Quelques explications historiques nous sont données, mais de manière extrêmement brève et j’aurais voulu en savoir plus pour que ce roman se démarque vraiment des autres. 

Car c’est bien là la chose que je reproche le plus à cette histoire : son manque d’originalité. Je n’ai pas été une seule fois surprise en lisant ce roman et j’ai donc fini par m’ennuyer. L’un des personnages principaux, Nomi, qui est pourtant décrite comme intelligente, rusée et un peu rebelle, est en réalité d’une immense naïveté si bien qu’on devine aisément à l’avance tous les pièges dans lesquels elle tombe ! J’ai préféré l’intrigue concernant sa sœur, Serina, que j’ai trouvé bien plus originale et intéressante. J’ai particulièrement aimé l’évolution de ce personnage.

J’ai été également un peu gênée que, dans un roman se voulant « féministe » (un terme que je n’apprécie pas vraiment, mais passons), les femmes n’arrivent à aller de l’avant que grâce à des romances (dont un pseudo triangle amoureux hyper prévisible, oui oui). Alors non, la romance n’est pas omniprésente dans ce premier tome, mais je n’apprécie pas vraiment que les femmes doivent forcément dépendre d’hommes et tomber amoureuse pour régler leurs problèmes. 

Vous l’aurez compris, même si ce roman est très loin d’être mauvais, pas mal d’éléments sont venus déranger ma lecture et je ne lirai certainement pas la suite ! 

Conclusion

J’ai aimé la géographie et la mythologie de cet univers, mais je les ai malheureusement trouvées trop sous-développées. De plus, l’intrigue en elle-même ne m’a pas convaincue à cause de son manque d’originalité et de sa trop grande prévisibilité ! 

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