Interview Marie Caillet #PLIB2018

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Le dernier né de Marie Caillet, le premier tome d’une trilogie de fantasy young adult nommé Les Rumeurs d’Issar, a été présélectionné pour le prix littéraire de BooktubersApp. Dans ce cadre, elle a très gentiment accepté de répondre à quelques questions !


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« Dis-moi quel est ton Signe, je te dirai quel est ton pouvoir… »

Dans les royaumes d’Issar, la magie habite tous les Hommes. Mais parfois, elle en choisit un. Le pouvoir dont il dispose est alors si puissant qu’il s’incarne en un animal mystique, qui dépend de son signe de naissance. Ces deux êtres, liés à tout jamais, ont pour mission de protéger les puissants de ce monde.

Edjan, seize ans, est l’un de ces élus. Le problème, c’est que son animal, loin d’être redoutable, est minuscule et possède un caractère épouvantable. Ils ont bien du mal à cohabiter dans leur boutique de tapis volants. Jusqu’au jour où leur secret est découvert par Shaëll, voleuse intrépide, qui travaille pour une entité hors-la-loi. Avec elle, ils décident de quitter l’anonymat et d’apprendre à contrôler leur magie.
Par-delà les dunes, ils vont devoir se rendre à Galène, capitale du royaume d’Aestera, où le Lion a disparu…


 

Pouvez-vous tout d’abord vous présenter et présenter vos différents romans ?

Je m’appelle Marie Caillet, j’ai 26 ans, et je suis auteur jeunesse. En fantasy, j’ai écrit la trilogie de L’Héritage des Darcer et Les Rumeurs d’Issar. Je publie également pour les 8-10 et 12-14 ans sous un autre nom de plume. En tout, j’ai écrit plus d’une quinzaine de romans en littérature jeunesse.

Comment vous est venue cette passion pour l’écriture ?

J’ai une fibre créative depuis mon enfance, et je crois que la découverte de la lecture m’a apporté le support que je recherchais pour raconter des histoires et déployer des mondes avec le moins de contraintes matérielles possibles. De plus, écrire est à la fois un moyen d’expression et de mise en relation avec d’autres. J’aime beaucoup cette dualité, et c’est ce qui m’a poussée à persévérer jusqu’ici.

D’où vous est venue l’idée d’écrire votre nouvelle saga Les Rumeurs d’Issar ? Quelles ont été vos sources d’inspiration pour construire cet univers ?

J’ai eu deux sources d’inspiration pour Les Rumeurs d’Issar, qui se sont entremêlées quand j’ai commencé à réfléchir au projet : l’atmosphère moyen-orientale et le Zodiaque. La « graine » de l’univers d’Issar est née de cette combinaison. Je me suis ensuite beaucoup documentée pour nourrir l’histoire : j’ai lu de nombreux livres sur les signes astrologiques pour les retranscrire au mieux, mais aussi les Mille et une Nuits, des documentaires sur le climat moyen-oriental, l’architecture, la nourriture…

Est-ce que vous avez déjà un plan détaillé de toute l’histoire jusqu’à la fin ou préférez-vous laisser venir les idées au fur et à mesure de l’écriture ?

Je suis une pure architecte, c’est-à-dire que j’ai besoin, quand je me lance dans un roman, d’avoir un découpage extrêmement défini de chaque étape. Mais le charme de l’écriture, c’est aussi qu’il est impossible de garder cette structure précise sur un roman, à plus forte raison lorsqu’il est long. Depuis la préparation du projet, beaucoup d’éléments et de personnages ont évolué, et tant mieux !

Vos personnages sortent-ils tous de votre imagination ou vous inspirez-vous de personnes réelles ?

Pour les Rumeurs d’Issar, j’ai puisé beaucoup d’inspiration dans le Zodiaque. Comme chaque personnage est né sous un signe, et en acquiert le pouvoir et les caractéristiques, je me suis amusée à jouer sur les nuances, de façon à créer des personnages fidèles à leur signe tout en ayant chacun leur véritable identité.

Si vous étiez un personnage des Rumeurs d’Issar, quel serait votre pouvoir et votre animal mystique ?

Je suis née sous le Signe du Poissons, ce qui me permettrait de manipuler l’élément Eau… quant à mon animal mystique, bonne question ! Je suis une personne assez calme, donc je verrais une sorte de caméléon aquatique, par exemple 🙂

Je trouve le travail réalisé pour la couverture du premier tome des Rumeurs d’Issar remarquable. Comment a été fait le choix de cette couverture ? Avez-vous eu votre mot à dire ?

J’aime beaucoup cette couverture aussi. J’ai travaillé avec une éditrice qui m’a tenue au courant des étapes de conception de la couverture. On a un peu tâtonné avant d’avoir la version actuelle : il y avait l’idée centrale de mettre des personnages-silhouettes, quasiment en ombres chinoises. Seulement, l’idée initiale de mettre les trois héros ne nous convainquait pas (j’adore Kez, mais un gros poney sur une couverture de style épique, ça fonctionne bof). J’ai proposé de représenter Kaorn à la place, et l’idée a été retenue.

Est-ce que vous regardez les chroniques qui sont écrites sur vos livres ? Comment gérez-vous les éventuelles critiques ?

Oui, je les regarde dès que j’en ai l’occasion. Mon rapport aux critiques a beaucoup évolué. Lors de mes débuts, j’étais très à vif et j’essayais plutôt de m’en préserver. Maintenant, j’ai un rapport beaucoup plus serein avec elles. Qu’elles soient positives ou non, tant qu’elles sont bien argumentées, cela m’intéresse de savoir comment un lecteur a vécu l’histoire.

Votre genre de prédilection semble être la fantasy, est-ce que vous pensez écrire dans un autre genre un jour ?

Oui, bien sûr. Après Les Rumeurs d’Issar, j’ai envie de faire une pause en fantasy et d’explorer d’autres horizons littéraires. Je suis en train d’écrire Kaléidoscope, un roman ado qui me fait replonger dans mes années collège avec une légère touche de fantastique. Je prépare également un autre projet, plus orienté jeunes adultes, mais il est encore trop tôt pour en parler 🙂

Pouvez-vous nous parler de votre vie d’écrivain ? Avez-vous des petits rituels ou habitudes lorsque vous écrivez ?

J’ai quelques petits rituels très simples pour garder un rythme régulier et encourager ma productivité :
* Un jour par semaine (le vendredi) entièrement dédié à l’écriture ;
* Un bullet journal avec un tracker où je note le nombre de signes écrits par séance ;
* La merveilleuse appli Cold Turkey Writer que j’active quand j’ai du mal à écrire : c’est une appli qui bloque l’écran d’ordinateur sur une page d’écriture pendant un temps donné (pour ma part, 20 minutes). Pas le choix, il faut écrire !

Préférez-vous écrire dans le silence ou avec de la musique ? Si vous préférez écrire en musique, pouvez-vous nous dire quelles sont celles qui vous ont inspirée pour écrire le premier tome des Rumeurs d’Issar ?

Si vous préférez écrire en musique, pouvez-vous nous dire quelles sont celles qui vous ont inspirée pour écrire le premier tome des Rumeurs d’Issar ? Dès que je peux, j’écris en musique. Comme beaucoup d’auteurs, j’ai une playlist spécifique pour chaque projet d’écriture. En ce qui concerne Les Rumeurs d’Issar, j’ai écrit le roman en écoutant littéralement en boucle cette bande-son : Je la connais par cœur, et le simple fait de l’écouter me transporte aussitôt dans le roman.

Un petit mot pour la fin pour donner envie aux lecteurs de découvrir votre livre et aux membres du jury de voter pour lui ?

Si vous aimez les ambiances orientales, avec des déserts de sable chaud, des tapis volants chamarrés et une magie aux multiples facettes, Les Rumeurs d’Issar n’attendent que de vous emmener en voyage 🙂

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J’espère que cet article vous aura donné envie de découvrir ce roman et je tiens une nouvelle fois à remercier Marie Caillet d’avoir bien voulu répondre à mes questions ! 

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4 réflexions sur “Interview Marie Caillet #PLIB2018

  1. Valou 24 février 2018 / 9 h 43 min

    Bonjour, merci beaucoup pour cette interview. J’ai adoré. Bon week-end!!!

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