[Chronique] Cochrane vs Cthulhu, de Gilberto Villarroel

Cochrane vs Cthulhu

Avril 1815. Fort Boyard. Le capitaine Eonet jubile : il vient de capturer l’ennemi numéro un de Bonaparte, Lord Cochrane. Mais l’officier français n’est pas rassuré. Est-ce que le célèbre marin écossais ne se serait pas laissé prendre, afin de pénétrer la forteresse et d’y espionner les troupes de l’Empereur ? Alors que commence un patient face-à-face entre les deux hommes de guerre, d’étranges créatures lancent un assaut sur la garnison. D’où viennent ces monstres ? Pourquoi attaquent-elles le fort ? Et si elles annonçaient le réveil d’une bête plus ancienne encore, terrifiante, cosmique : Cthulhu ?

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[Chronique] Les contes suspendus, de Guillaume Chamanadjian

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« Il fallait que je reprenne mon identité. Que je clame qui j’étais. Et je n’étais pas un vaurien exilé dans une terre inhospitalière. Je n’étais pas une créature des tréfonds bannie de sa Cité. J’étais Nohamux de la Caouane. Et il me fallait un moyen de le hurler aux oreilles de ma Cité. »
 

[Chronique] Mort aux geais !, de Claire Duvivier

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« Je le lus aussi dans ses yeux quand nous nous revîmes. Quelque chose allait se passer. Yonas portait cette imminence autour de lui, elle planait au-dessus de sa tête Et, dès lors au-dessus de la mienne Une masse de douleur à la fois sourde, muette et aveugle, dont nous ne pouvions parler. Une machine infernale.

[Chronique] La maison enchantée d’Agathe Sanjuan

 
La maison enchantée
 
« Les deux dernières pièces, aveugles, avaient succédé à la première entièrement ouverte sur la ville, mais à la manière d’un aquarium : un monde intérieur artificiel, fabriqué de la main de l’homme, et qui donnait l’illusion d’une fluidité naturelle, d’une évidence tout en maintenant ses visiteurs prisonniers dans leur cage dorée. Peut-être n’était-elle ici qu’un spécimen de plus qu’une divinité observait dans sa déambulation candide. » 

[Chronique] Capitale du Nord – tome 1 : Citadins de demain, de Claire Duvivier #PLIB2022

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« – Ce sont des pensées tout à fait naturelles, même si elles vous viennent bien précocement. Quand j’avais trente ans, je me figurais être un balourd par rapport au vif jeune homme de vingt ans que j’avais été ; et aujourd’hui, je souhaiterais tellement me montrer aussi perspicace que l’était ce balourd… C’est une illusion. Ce n’est pas votre esprit qui s’engourdit, c’est le monde autour de vous qui vous apparaît progressivement dans toute sa complexité ; un processus qui ne cessera qu’à votre mort. S’en inquiéter est plutôt sain, mais cela ne doit pas vous paralyser. »