« Bienvenue sur Raa, dit un homme émacié d’une quarantaine d’années, un moustachu au teint hâlé. Je suis l’officier des services de l’immigration. »
Et Krokodile, Andreï Stroganov pour l’état civil, d’apprendre qu’à sa demande il a été « soustrait » à son existence sur Terre par un mystérieux Bureau universel de migration. À sa demande vraiment ? Et pourquoi ? Il ne se souvient de rien.
Reste qu’il va lui falloir s’adapter dans une société dont il ignore les codes. S’adapter… ou plutôt s’affirmer. En commençant par revendiquer le statut de citoyen à part entière alors qu’il est sommé d’accepter celui de « dépendant » comme tous les migrants. Le temps des choix est venu. Jusqu’à celui qui l’engagera pour la survie de ce monde qui n’est pas le sien, un monde suspect de dépendre lui-même d’êtres ou de forces qui le régiraient à leur gré.
L’Atalante
[Chronique] L’effondrement de l’Empire, de John Scalzi
« Ainsi fonctionne le cerveau humain. Il crée des structures là où il n’y en a pas. Il imagine des liens de causalité sans aucun fondement. Des scénarios venus de nulle part. C’est dans la nature même du cerveau. Il est conçu pour mentir. Et pour croire aux mensonges. »
[Chronique] Les métamorphoses, tome 2 : Numérique de Marina & Sergueï Diatchenko
« Je suis Numérique et, de ce fait, libre. »
[Chronique] Kra : Dar Duchesne dans les ruines de l’Ymr, de John Crowley
–« Oiseau de mort. Memento mori, comme l’appelait parfois le Frère dans l’autre langue, la langue spéciale. Mais c’était eux, les Humains, qui s’intéressaient à la mort. Ce que voulait une Corneille, c’était vivre : elle le voulait dans un repli si profond de son être qu’on ne pouvait ni le trouver, ni le nommer, ni en parler. »
[Chronique] La chanson d’Arbonne, de Guy Gavriel Kay
–
« Comme le disait un proverbe du Gorhaut, lorsque nos ennemis se consultent, il faut les ailes de l’oiseau pour s’envoler ou la force du lion pour se battre. En ce moment, il n’avait ni les unes ni l’autre. »
[Chronique] La cour d’Onyx – tome 1 : Minuit jamais ne vienne, de Marie Brennan
–
« Comment définir un fae ? Ces êtres étaient différents, irrésistibles, inquiétants, même pour Lune. Elle comprenait que les mortels aient tissé sur eux des contes si étranges. »