[Chronique] Le chant du coucou, de Frances Hardinge

le chant du coucou
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« La scène tenait du rêve, une scène absurde mais lourde d’un sens aussi inquiétant qu’insondable, quand le familier devient étranger. D’un coup le monde avait tout de la mauvaise maladie. »


 
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Titre VO : Cuckoo song
Auteure
 : Frances Hardinge
Traducteur : Patrick Couton
Illustratrice :
Sarah Lefèvre
Éditeur
: L’Atalante
Genre : Fantastique
Date de parution : 26/04/2018
Nombre de pages : 432
Prix :  23,9
0 €
Synopsis :
Ce qui bougea en premier, ce furent les yeux, les yeux superbes de verre gris-vert. Ils pivotèrent lentement pour se fixer sur le visage de Triss. Puis la petite bouche frémit, s’ouvrit pour parler.
« Qu’est-ce que tu fais là ? Pour qui tu te prends ? C’est ma famille. »Quand Triss se réveille à la suite d’une noyade dont elle a réchappé, elle comprend que quelque chose ne tourne pas rond : elle est prise de fringales incoercibles, elle se réveille la nuit des brindilles dans les cheveux, et sa sœur a peur d’elle.

MON avis

Quand j’ai vu cette merveilleuse couverture en librairie associée à Frances Hardinge, une autrice dont j’avais déjà lu L’île aux mensonges, et dont j’avais adoré la plume, je n’ai pas pu résister à ce nouveau roman.  

J’ai retrouvé dans ce nouveau roman le style très reconnaissable de Frances Hardinge et sa plume enchanteresse et poétique. Ce roman est beaucoup plus sombre que le précédent avec une part de fantastique plus marqué. Il est très difficile de parler de ce nouveau roman et de le résumer. L’autrice nous prouve une nouvelle fois que son imagination n’a aucune limite à travers un roman que l’on peut sans aucun doute qualifier d’ovni livresque. 

Le chant du coucou c’est un roman qui mélange les styles et les genres de manière très subtile et étonnante.  Le roman se déroule dans les années qui suivent la Première Guerre mondiale, dans une famille très stricte et traditionnelle. À cette ambiance plutôt pesante, l’autrice ajoute avec une plume très douce un univers complètement loufoque et décalé et réussit à rendre le tout compatible ! Ce roman dégage donc une atmosphère incroyable dont seule Frances Hardinge a le secret, et on ne peut qu’être à la fois émerveillé et horrifié par tous ces éléments se mélangeant ! Car oui, les personnages ne sont pas épargnés et les situations dans lesquels ils se retrouvent sont à la fois complètement invraisemblables et très peu enviables. Je suis même parfois restée bouche-bée par la cruauté de certains retournements de situation ! 

Cependant si vous aimez les livres d’action très addictifs, Le chant du coucou ne sera peut-être pas fait pour vous. On est dans un roman d’ambiance au rythme assez lent. Personnellement, j’ai trouvé le rythme parfait, car j’aime les romans qui prennent leur temps et ne recherche pas l’action à tout prix, mais je l’ai trouvé quand même long à lire. Même si le rythme est lent, l’intrigue est extrêmement riche, il y a énormément de suspens, de rebondissements, les révélations arrivent au bon moment pour qu’on reste captivé par le récit et je ne me suis donc pas ennuyée une seule seconde. L’histoire est en plus hyper originale, avec des créatures que je n’avais jamais vues auparavant… Les personnages sont également très bien construits. Ils sont justes et attachants et, même si plusieurs personnages peuvent paraître extrêmement étranges voire antipathiques au début, on apprend à les connaître et à les apprécier au fil du récit !

Conclusion 

Encore une fois, je ne suis pas déçue par Frances Hardinge qui nous offre un roman étonnant qui mélange les ambiances et les genres. Le rythme est lent, mais l’intrigue est si prenante et mystérieuse qu’on ne peut lâcher le roman avant la fin !

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13 réflexions sur “[Chronique] Le chant du coucou, de Frances Hardinge

  1. Elhyandra 29 octobre 2020 / 15 h 53 min

    C’était une très bonne lecture pour moi aussi, un changelin comme héros principal qui est aussi golem je trouve, c’est vraiment intéressant

    Aimé par 1 personne

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